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Un blog pierre sèche

Ce blogue est un carnet de maçon pierre sèche (dit murailleur). Vous pouvez visualiser quelques-unes de mes réalisations, et obtenir de nombreuses informations sur la technique de la pierre sèche. C'est également un outil pour tous les auto-constructeurs.

This blog allows one to obtain and share information about dry stone. It is written in the form of a notebook of a landscape gardener and shows my projects (walls, retaining walls, calades, stairs) as well as my landscaping work.


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mur de soutenement en pierre seche
6 octobre 2005

Pierre à pierre et pas à pas

Par cette suite de photos, prises lors du chantier du mur de soutènement dans le Luberon, j'espère vous faire partager un peu de technique :

 

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Notez que les parpaings ne sont là que provisoirement. Ils ont été installés lors de l'apport de terre afin d'éviter que celle-ci ne glisse avant la construction du mur.

 

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5 septembre 2005

Mur dans un lotissement à Forcalquier

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Il s’agit d’un mur de soutènement, construit avant que ne soit rapportée la terre, au milieu d’un lotissement à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence).

La mise en œuvre ne revêt aucune particularité technique particulière.

Le mur est long mais peu haut. Les pierres sorties des terrassements ne sont cependant pas évidentes à monter à sec car elles se taillent mal, et emportent, la plupart du temps, l’ouvrage vers l’avant.

Le mur délimite deux espaces : il est en limite d’un lot, sur lequel une maison est en cours de construction, et il s’inscrit également dans l’espace public du lotissement destiné à être planté en espace vert commun.

A l’emplacement du lotissement, les pierres ne manquent pas. Il s’agit d’un de ces lieux où poussaient les cabanons que l'on appelle des bories, et où il fallait retourner et ranger dix mètres cubes de pierres pour voir verdir au printemps quelques mètres carrés d’une herbe rare.

Il y a, à l’entrée du lotissement un très beau cabanon pointu, flanqué de deux grands amandiers et auquel sont accolées deux remises selon des proportions dignes du nombre d’or. Il est étonnamment mis en valeur par sa position au milieu d’un rond-point.

Un petit bout de friche du passé intouché et devenu intouchable, entouré de la nouvelle réalité goudronnée de l’espace urbain.

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UN CHANTIER COMME FORMATEUR

 Sur la plupart des chantiers, le travail de la pierre est synonyme d’espace, de silence, de solitude…

 Ca n’a pas été le cas ici : les bétonnières, le tractopelle et la radio criarde émise depuis la camionnette des placoteurs, hurlaient de concert.

L’originalité de ce projet, pour moi, tient au fait que nous avons travaillé à plusieurs. J’ai, sur ce chantier, formé mes collègues (Laurent et Angel) en leur transmettant autant que possible mes connaissances techniques.

Laurent est paysagiste : il a accepté le chantier, et n’ayant jamais pratiqué la pierre sèche avant, il a fait appel à moi pour le mener à bien. Il profite de l’occasion, ainsi qu’Angel venu donné la main, pour se former.

De mon ancien métier, je sais qu’il n’est pas de technique sans transmission. Ainsi, avoir la possibilité de la transmettre est un honneur.

En effet la technique n’est pas uniquement un moyen de faire de l’ouvrage, mais aussi un lien entre les hommes et entre les générations. Nous n’en sommes que les passeurs.

En ce qui concerne plus particulièrement la technique de la pierre sèche, il y a suffisamment de terres à retenir contre les conséquences des orages de l’été et des feux, pour que tous soient les bienvenu(e)s à la partager.

 Ce chantier m’a montré que quelques mots et des gestes appropriés, suffisent à ce qu’une personne motivée s’y mette avec intérêt, et réussisse assez vite à faire comme il faut et à y prendre plaisir.

Je partage donc avec vous les leçons de ce chantier :

La pierre sèche c’est du sérieux, il faut bosser, mais c’est un domaine qu’il ne faut pas trop mystifier : les résultats viennent très vite, à ceux qui, une fois guidés, ont envie de s’y mettre.

De plus c’est une activité solitaire qui n’exclue pas la convivialité.

Alors venez y donc nombreux !

 

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2 août 2005

Aménagement d'une place de parking à Marseille

Etat des lieux avant travaux

Il s’agit d’une villa avec jardin.

La rue par laquelle on y accède est à voie unique et l’on ne peut s’y garer.

Le terrain sur lequel la maison est construite est en pente.

Tout cela fait qu’il n’est possible de garer sur le plat aménagé par un mur en pierre qu’une petite voiture… et celle-ci dépasse encore un peu sur la voie.

Cela a pour effet secondaire de générer un coup de klaxon systématique de la part de tout véhicule qui emprunte la rue.

Par ailleurs le jardin demande des aménagements et l’évacuation de gravats et déchets. Une petite remise y menace ruine.

 

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Une solution économique et écologique 

La demande du propriétaire est d’étendre l’aire de stationnement afin de pouvoir rentrer une voiture et d’évacuer les gravats.

La solution que je propose de mettre en œuvre est :

- Démolir le mur existant sur 4 m et en récupérer les pierres.

- Faire une extension de l’à-plat sur une profondeur suffisante pour se garer.

- Se servir des pierres pour le parement du mur de soutènement à construire.

- Nettoyer le terrain des gravats et s’en servir de remblais.

- Démolir la remise et s’en servir de remblais.

Cette solution permet d’intervenir en autarcie sur le lieu : aucun apport de matériel n’est prévu, pas de chaux, sable, graviers, ni benne à gravats.

Le mur de soutènement sera en pierre, briques et gravats de ciment secs.

En résumé :

Comme outillage : une barre à mine, des seaux, une masse, un têtu, une brouette, du cordeau et un mètre. Aucun outil thermique n’a été utilisé.

Comme matériaux : ceux qui sont sur place.

De l’huile de coude. 

 

Le chantier en images

Plan du chantier

 

Plan marseille ara

 

Tri des gravats et préparation du chantier

 

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Construction de l’extension, l’arrière du mur est remblayé au fur et à mesure que le mur monte

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Un peu plus tard

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Il n’y a plus de gravats sur le terrain. Démolition de la remise pour récupérer les gravats et continuer

 

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Un peu plus tard

 

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DSCN4443©Mo

yenne

C’est presque fini, nettoyage final, finition terre

 

DSCN4444©Moyenne

 

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Ouf ! les klaxons ont cessé !

 

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23 juillet 2005

Un mur de soutènement dans le Luberon (Vaucluse)

Une deuxième phase de travaux vient de se terminer pour le chantier du mur de soutènement dans le Luberon, permettant la création d'une restanque autour de la piscine.

En voici quelques photos:

 

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Pour mémoire, l'article de juillet 2005 :

Un mur de soutènement dans le Luberon

 

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Présentation du chantier

Le projet est de surélever le niveau du sol afin d'obtenir une plate-forme gazonnée autour de la piscine.

La solution technique et esthétique retenue est la création d'un mur de soutènement en pierre sèche. La particularité de ce chantier est de confectionner le mur avant l'apport de terre, et non en vue de retenir un talus déjà existant.

Le mur est actuellement réalisé sur deux des côtés, en attente de la livraison de la terre. Le troisième côté comprendra un autre escalier permettant d’accéder à la plate-forme.

Détails techniques

Le mur fait 20 m de long sur une hauteur moyenne de 1,20 m. Le couronnement du mur est maçonné à la chaux en retrait, assurant une bonne solidité au faîte du mur tout en gardant l’aspect pierre sèche.

Il est achevé en double parement sur ses derniers 50 cm afin de créer une rambarde au-dessus du niveau de la future pelouse.

Trois accès sont intégrés au mur : l’un de plain-pied du côté de la maison, les deux autres traités en escaliers pierre sèche (technique rendue possible par le volume des blocs utilisés).

 

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